Les ennemis de l’Amérique espèrent que nous « deviendrons verts »

Dans l’ombre de l’activisme climatique américain, un réseau d’intérêts étrangers tire discrètement les ficelles pour saper la sécurité énergétique des États-Unis. Alors que l’administration Biden continue de mettre en œuvre des politiques préjudiciables à la production énergétique nationale, il est important de comprendre l’influence croissante des entités étrangères qui façonnent notre politique climatique et la manière dont nos conseils contribuent à saper la sécurité énergétique et la stabilité économique de l’Amérique.

De récentes révélations ont révélé une réalité inquiétante : un groupe lié au Parti communiste chinois (PCC) investit des fonds substantiels dans des groupes de défense du climat et des organisations à but non lucratif américaines, dans le but de mener la charge vers un avenir entièrement électrique et l’électrification de notre secteur des transports.

L’influence étrangère sur la politique climatique américaine n’est pas un phénomène nouveau. Elle existe depuis des décennies et concerne plusieurs pays. Nous avons observé une tendance similaire avec la Russie et l’Europe il y a près de dix ans. Le chef de l’OTAN de l’époque, Anders Fogh Rasmussen, avait accusé la Russie de collaborer activement avec les organisations environnementales afin d’accroître la dépendance européenne à l’égard du gaz russe importé.

La Russie a sans aucun doute été ravie de voir la Maison Blanche annoncer récemment qu’elle bloquerait l’octroi de permis pour les terminaux GNL jusqu’après l’élection présidentielle de novembre. Cette décision va sauver l’économie naissante de Poutine, mais elle va aussi dévaster l’industrie américaine du GNL et les milliers d’Américains qui y travaillent. De plus, sans exportations abondantes de GNL américain, l’Europe sera inévitablement obligée de se tourner à nouveau vers la Russie pour ses besoins énergétiques et des milliers d’emplois américains seront menacés.

Paradoxalement, alors que les écologistes prétendent vouloir réduire les émissions mondiales, cette action malavisée aura l’effet inverse en assurant une augmentation de l’utilisation du charbon et du GNL en provenance de Russie, ce qui entraînera une augmentation des émissions mondiales. Du point de vue de la sécurité nationale, l’administration Biden envoie des signaux contradictoires en demandant au Congrès de soutenir l’aide à l’Ukraine, mais en même temps en donnant du pouvoir à Poutine en lui redonnant la possibilité d’utiliser l’énergie comme une arme.

L’examen des demandes d’exportation de GNL a déjà ralenti – s’étendant à plus de 330 jours sous l’administration Biden, contre 49 jours sous l’administration Trump et 155 jours sous l’ancien président Obama, selon l’API.

LA MAISON BLANCHE MET UN TERME À D’ÉNORMES PROJETS DE GAZ NATUREL, UNE VICTOIRE POUR LES ÉCOLOGISTES

Le monde a été témoin des graves conséquences de la dépendance de l’Europe à l’égard de l’énergie russe lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en 2022. Sans exportations de pétrole et de gaz de la part d’alliés comme les États-Unis, l’Europe a été confrontée à un choix difficile entre un chauffage inadéquat pour ses citoyens ou l’achat de gaz russe qui finance la guerre de Poutine.

La Chine tente d’adopter la même stratégie ici aux États-Unis. Ce n’est pas une coïncidence si elle finance des groupes qui militent en faveur des véhicules électriques alors que trois grandes entreprises chinoises de voitures électriques développent leurs activités et créent de nouvelles usines au Mexique. La Chine lorgne le lucratif marché américain des voitures électriques et voit les avantages de la transition précipitée que réclament les militants libéraux du climat.

La demande mondiale de pétrole et de gaz demeure indiscutable, comme l’a reconnu le président Joe Biden dans son dernier discours sur l’état de l’Union. Notre dépendance au pétrole et au gaz s’étend à des secteurs essentiels : les hôpitaux, les écoles, les transports, la technologie et le gouvernement.

Malheureusement, l’administration Biden refuse de reconnaître l’importance d’une forte production énergétique nationale pour la sécurité nationale des États-Unis et fait le jeu de nos adversaires en privilégiant l’apaisement des groupes écologistes – même ceux soutenus par la Chine – au détriment de la force et de la sécurité à long terme de notre nation.

Comme l’espéraient nos concurrents mondiaux, le président Biden a adopté une transition complète vers les énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire. Ironiquement, une grande partie de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie solaire repose sur la fabrication chinoise et sur le contrôle par ce pays des minéraux essentiels.

Les énergies renouvelables ont certes du potentiel, mais elles ne peuvent pas fournir l’énergie de base constante indispensable à un réseau électrique fiable. Les récentes mesures prises par l’administration Biden, comme l’annonce de normes environnementales extrêmes pour les centrales électriques et le report des projets d’infrastructures de gaz naturel liquéfié (GNL), renforcent par inadvertance des rivaux géopolitiques comme la Russie, la Chine et l’Iran.

En outre, les restrictions draconiennes imposées par l’administration sur les forages pétroliers offshore aux États-Unis – comme l’a montré l’année dernière la plus petite vente de concessions offshore de l’histoire du ministère de l’Intérieur – sont le signe d’une attaque plus vaste contre les combustibles fossiles. Ces politiques mettent non seulement en péril les emplois et la prospérité économique des États-Unis, mais elles menacent également notre autonomie énergétique.

Dans ce paysage d’intérêts mondiaux complexes, il est crucial de rester vigilant et de plaider en faveur d’une politique énergétique équilibrée qui préserve l’avenir de l’Amérique tout en favorisant un secteur énergétique résilient et robuste.

Il est impératif de revenir sur la voie de l’indépendance énergétique et de mettre l’accent sur la production nationale de pétrole et de gaz, caractérisée par les normes environnementales les plus strictes au monde, afin de renforcer la sécurité énergétique, de soutenir la main-d’œuvre américaine et de stimuler la croissance économique.

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